#PrêtÀ
garder espoir.

Sydney Weaver,
l’Université Carleton

C’est à nous de nous mobiliser et de rester mobilisés. Nous ne comblerons le fossé en matière d’emplois que si nous, étudiants, agissons et gardons espoir.

L’espoir est la qualité la plus puissante qu’une personne puisse avoir. Je suis une étudiante de première année en communications à l’Université Carleton et j’espère que ma carrière professionnelle sera aussi enrichissante que mon parcours académique l’a été jusqu’à présent. Bien que je sois atteinte de paralysie cérébrale et que je me déplace en fauteuil roulant, je suis capable de tout faire et d’aller n’importe où sur le campus. L’Université m’a permis d’être la femme indépendante que j’ai toujours voulu être.

J’ai donc espoir que la Ville d’Ottawa et l’Ontario pourront combler le fossé en matière d’emplois pour les diplômés en situation de handicap, tout comme l’Université Carleton l’a fait pour la diplômation. J’ai lu qu’en sept ans, elle a accru le taux de diplômation des étudiants en situation de handicap qui, au départ était de 52 %, au point que, dans certains cas, il dépasse celui de la population générale. Je profite de cette réussite. Toutefois, l’écart en matière d’emploi existe toujours. Les personnes en situation de handicap sont trois fois plus susceptibles de rester sans emploi ou de ne pas faire partie de la population active que les personnes sans handicap.

Cet écart persiste depuis plus d’une décennie. La principale différence entre ces deux défis est leur complexité. Combler le fossé en matière d’emploi requiert la participation de plusieurs groupes au-delà des collèges et des universités. Les employeurs jouent un rôle particulièrement important. J’espère qu’ils s’en acquitteront. Comme je fais du bénévolat au Carleton Disability Awareness Centre, je suis pleinement informée quant aux nombreux événements auxquels participent des employeurs désirant embaucher des diplômés en situation de handicap. Le nombre croissant de ces rassemblements me permet d’espérer que les entreprises prennent conscience du fait que les employés en situation de handicap peuvent s’épanouir si on leur donne la chance.

Je comprends également que les occasions ne sont pas à sens unique. Il faut quelqu’un pour les offrir et quelqu’un d’autre pour les saisir. J’encourage donc les autres étudiants à agir. Plus précisément, je conseille aux étudiants en situation de handicap de garder espoir que nous pourrons profiter de carrières gratifiantes et d’agir en conséquence en tirant avantage dès maintenant des événements de réseautage et des occasions d’emplois comme les programmes d’alternance travail-études, les stages et les services de placement. C’est à nous de nous mobiliser et de rester mobilisés. Nous ne comblerons le fossé en matière d’emplois que si nous, étudiants, agissons et gardons espoir.